:: Le Celibattu :: Un blog sur le célibat ::

24.12.05

Joyeux Noël !

Je vous souhaite à tous et à toutes de passer une excellente fête de Noël !
Je reviens lundi pour la suite de la chronique d'un échec estival.
D'ici là portez-vous bien,

Et puisque sur ce blog traite aussi de la solitude, une pensée émue pour tout ceux qui s'apprêtent à fêter Noël seuls ce soir.

Amicalement,

Le Celibattu.

22.12.05

Une histoire ridicule

Lors de nos après-midi en duo, nous discutions, mais il y avait aussi des moments de silence, ces moments où on se laissait griller au soleil, tout simplement. Même dans ces moments de silence, j'étais bien. J'étais avec elle, et ça me suffisait.

Chronique d'un échec estival, Part. 3

Il faut savoir qu'avant de la rencontrer, j'étais dans une bonne période, une période où je ne me prenais pas trop la tête, et où j'avais un peu confiance en moi. Enfin plus qu'aujourd'hui quoi. J'avais progressé pendant l'année, je me sentais plutôt bien. Et puis, en la rencontrant, cette fragile assurance a été détruite en une seconde. Elle la voyant, j'ai régressé totalement, je suis redevenu ultra timide... avec elle. Je n'avais plus confiance en moi du tout. Et c'est assez dur à expliquer mais je ne me comportais pas du tout avec elle comme avec mes amis. Avec les autres, je donnais l'impression d'être un mec sûr de soi. Et lorsque je rencontrais C., je redevenais un enfant timide, et je n'arrivais plus à être naturel. Je n'étais plus drôle. Je lui parlais, j'étais sérieux, parfois je ne savais pas quoi dire. J'étais inintéressant au possible. Difficile à expliquer mais il y avait réellement un décalage énorme entre mon comportement avec elle et mon comportement avec les autres personnes.


En étant naturel et en ayant un comportement normal avec elle, peut-être aurais-je réussi à la séduire... Seulement avec elle, j'avais plutôt un comportement de timide maladif. Plutôt handicapant.

Je me suis très vite rendu compte d'une chose : son regard me charmait tellement que j'avais du mal à soutenir son regard lors d'une discussion. Je détournais des yeux. Elle l'a vite remarqué. Elle me demandait pourquoi je détournais des yeux aussi souvent, je n'ai pas su quoi lui répondre. Mais elle s'en doutait. Sa bouche, ses yeux, son visage... Elle était sublime et j'étais impressionné par sa beauté, comme un débutant. Comme je l'ai déjà dit, ses mimiques étaient d'une sensualité incroyable, cela me troublait. Cela aussi elle l'a vite remarqué.
Alors, pour s'amuser, elle me fixait avec ses grands yeux bleus pendant de longues minutes, en sachant que j'allais très vite être troublé. Et lorsque je la regardais dans les yeux, elle abusait de ses petits trucs qui me faisaient craquer chez elle. Elle se mordillait les lèvres. Et puis, en voyant que cela me faisait de l'effet, elle riait puis s'excusait... Elle faisait ça par défi, elle voulait que j'apprenne à soutenir son regard sans être troublé.
Et j'ai réussi. Toujours autant charmé par son visage, j'arrivais toutefois à la regarder dans les yeux durant de longues minutes. Et pendant ces moments là, mes yeux plongés dans les siens, je me disais que c'était LA fille. Elle était faite pour moi, c'était certain.

Je pense qu'elle m'aimait bien. J'imagine qu'elle devait me trouver gentil et touchant.
La timidité, c'est touchant... mais pas séduisant. C'est pour cela que je n'ai jamais vraiment réussi à séduire. Je me suis fait des amies. Alors que parfois, je demandais plus que de l'amitié.

C'était LA fille, et je me disais qu'il fallait que je lui dise. Je savais qu'elle s'en doutait, mais je voulais lui parler de mes sentiments, c'était mon objectif. Toujours aussi joueuse, elle voulait me pousser dans mes derniers retranchements, et voyant clair dans mon jeu, elle faisait tout pour que je lui avoue ce que j'avais sur le coeur. Je savais qu'elle savait. Mais je savais que cela m'aiderait à progresser. Je pense qu'elle faisait tout ça pour mon bien. Alors j'ai été franc... Et j'ai eu un mal fou à lui parler de mes sentiments. Je ne l'avais jamais fait auparavant.

Cela s'est fait par étapes, au fil des jours. J'attendais nos sorties nocturnes et quelques verres pour me décider à lui parler. Un soir, elle s'est assise à côté de moi et m'a posé un tas de questions. Au final, j'ai réussi à lui dire qu'elle me plaisait. Je lui ai également dit que je l'idéalisais très certainement. C'était un énorme soulagement pour moi. Elle savait que c'était difficile pour moi de lui dire ça. Elle me félicita comme un entraîneur le fait à son poulain après une victoire, et la discussion s'arrêta là.

Le lendemain, je sentais que je n'avais pas dit tout ce que j'avais sur le coeur et là encore elle s'en rendit compte. Le soir, rebelote, des questions et après un effort surhumain j'ai réussi à sortir un timide :
"Je crois... Je crois que je suis amoureux".
Elle m'a dit qu'elle n'en revenait pas. Mais je savais qu'elle savait. Elle paraissait troublée, et j'ai compris qu'elle regrettait d'avoir joué avec moi. Elle n'avait pas conscience des conséquences de son petit jeu de séduction. C'est le problème avec les jolies filles, elles ne se rendent pas compte de l'effet qu'elles nous font. Elles sont tellement habituées à pratiquer ce jeu de séduction avec les dragueurs professionnels qu'elles ne se rendent pas compte que çela peut détruire un stupide amoureux transi comme moi.
Elle s'excusa et rentra chez elle. J'étais conscient de mon échec. Mais soulagé.

Les jours suivants, nous continuions à nous voir comme avant, le jeu continuait mais était plus soft qu'avant. De mon coté, j'étais déboussolé.
Lorsque je n'étais pas à ses cotés, j'en étais malade, je me sentais seul, j'étais mal. Elle me manquait. Et lorsque nous nous retrouvions l'après midi, j'étais heureux de la voir mais paradoxalement cela me rendait malade d'être à ses côtés en tant qu'ami. Bref dans les deux cas j'étais mal, et je ne savais plus quoi faire. Je suis devenu triste, j'ai gâché la fin de mes vacances. Mais je l'aimais tellement que je continuais la voir. Elle connaissait mes sentiments et je savais qu'elle tenait à son copain.
Ca aurait du s'arrêter là. Ca n'aurait dû être qu'une déception amoureuse de plus. Mais non. Il a fallu que ça aille plus loin.

Je m'étais rendu compte que je n'avais jamais côtoyé une aussi jolie fille. Je me suis rendu compte de la chance que j'avais de passer mes après-midi avec cette fille. Je savais que ça n'arriverait plus jamais. Jamais plus je ne pourrais côtoyer une telle fille. C'était LA fille, la chance de ma vie. Je n'avais jamais été autant amoureux de ma vie. Je ne m'étais jamais autant livré à quelqu'un. Je n'avais jamais eu une telle relation avec une fille. C'était unique.

Et puis vint le moment de nous séparer. Je savais que nous passions nos dernières heures ensemble. La dernière soirée avant son départ, j'étais anéanti.



(à suivre)

20.12.05

L'espérance

Je l'ai revu le lendemain. Elle s'est jointe à nous à la plage, nous avons pu faire plus ample connaissance. Cette fille me plaisait beaucoup. Simple, spontanée, souriante, elle respirait la joie de vivre. Elle me rendait heureux.

Moi, je profitais de mes vacances, je me sentais bien, c'était une période où j'avais plutôt confiance en moi et où je ne me posais pas une tonne de questions. J'étais bien.
Bref, on a passé un après-midi très sympa, à discuter, et le courant passait plutôt bien. On était déjà proches, je la trouvais ravissante, tout allait bien.
Et puis, au fil des jours, nous passions nos après-midi tous les deux, juste tous les deux. Elle en avait marre de traîner avec des gamins qui passaient leur temps à la draguer, et moi j'étais tellement sous le charme que j'aurais pu passer ma vie avec elle. Sa jovialité, son humour, son charme me rendait accro. Je passais donc beaucoup de temps avec elle, peut-être trop.

Chronique d’un échec estival, Part. 2

Un soir, alors que nous étions sur la plage, une de mes connaissances du genre gros dragueur de chez FTS lui a clairement fait des avances. Il l'a prise dans ses bras. A ce moment là je portais tout le désespoir du monde sur mes épaules. J'étais détruit. Je n'ai rien réussi à dire mais j'étais au bord des larmes, vraiment. Je m'en voulais de ne pas avoir eu le courage qu'il a eu. J'étais vraiment mal. C'était ambigu, il faisait noir, il lui chuchotait des mots à l'oreille tandis que je cachais mon désespoir. Et puis, il n'y a finalement rien eu, chacun rentra chez soi quelques minutes après. Le lendemain j'en ai discuté avec mon pote. Celui-ci me raconta qu'il avait effectivement fait des avances à C. mais que même si elle était sur le point de craquer, elle n'a rien fait. Il m'expliqua qu'elle avait un copain et qu'elle semblait y tenir. Mais qu'elle était loin de lui durant ces 2 semaines de vacances, et qu'elle manquait cruellement de tendresse. C'est là où j'ai réalisé que c'était une fille qui aimait les hommes. Pas une nymphomane non, mais une fille qui a besoin d'énormément de câlins, de tendresse. Mais également une fille qui savait qu'elle plaisait, et qui en jouait un peu. Pas une fille prétentieuse ni trop sûre d'elle, juste une fille consciente de son charme.

Les jours suivants, elle me parla de son copain même si ça ne m'intéressait absolument pas. A chaque fois j'écourtais la discussion et je changeais de sujet. Ça me faisait trop mal.
Pourtant lorsque j'ai appris qu'elle avait un copain, je m'étais juré de ne pas tomber amoureux et de la considérer comme une amie, tout simplement.
Seulement il était trop tard.
Nous étions proches, de plus en plus proches. Je n'avais jamais été aussi proche d'une fille auparavant. Nous parlions de choses dont je ne parle même pas avec mes meilleurs amis. C'était une relation très spéciale.

Un soir, nous étions sur la plage avec des amis, nous avions un peu bu, c'était une soirée magnifique. J'étais à côté d'elle, et, sans faire des avances (j'en étais incapable... Même l'alcool n'arrivait pas à inhiber la peur de me lancer), je l'embrassais sur la joue, je la prenais dans mes bras. Par la suite je me suis repassé cette scène en boucle. J'aurais du me lancer. Le lendemain j'avais quasiment tout oublié, mais elle ne manqua pas de me rappeler la soirée de la veille en me disant qu'elle avait trouvé ça 'mignon et gentil'.

Nos après-midi en duo continuaient. J'étais bien, seul avec elle. Je la trouvais parfaite, sans aucun défauts. Je la trouvais faite pour moi. Et nous étions si proches que je me disais qu'après tout, elle s'intéressait peut-être à moi, sinon elle ne passerait pas autant de temps en ma compagnie. Et j'ai espéré. J'y ai cru. Je me suis dit qu'après tout j'arrivais à séduire et que j'étais capable de la séduire, elle. Et au diable son copain. Je me disais que je serais le plus heureux des hommes avec une copine comme elle. Je l'idéalisais. Je reprenais confiance. J'espérais...



Et puis le bonheur s'est transformé en souffrance.
Et j'ai commencé à être franc avec elle.
Et je suis devenu plus que vulnérable...


(à suivre)

18.12.05

Histoire d'un échec cuisant

Elle était blonde, elle était belge, elle était belle.
Les vacances d’été s’annonçaient pourtant moroses. Nous étions dans un bar en bordure de plage, et puis elle est arrivée. Elle vient saluer un ami. Je reste bouche bée. Elle a fait irruption dans mes vacances, comme ça, par surprise.

« Comment ? Je ne te l’ai pas déjà présentée ? Célibattu, voici C., C. voilà le Celibattu. Vous ne vous étiez jamais rencontrés ? »
« Bah euh… C'est-à-dire que non »

Je ne l’avais jamais vu auparavant. Elle s’installe à notre table et entre naturellement dans la discussion. Elle parle, elle rit, elle sourit tandis que je la contemple. Une élégance inégalée, une aisance insolente. De mon coté, l’attaque cardiaque, le coup de foudre. Je tente de faire plus ample connaissance avec elle, avec cette fille qui va me détruire sans le vouloir au fil des jours. Il faut que je vous raconte ça.

Chronique d’un échec estival, Part. 1

Elle était blonde, elle était belge, elle était belle. Des yeux malicieux et vifs, un regard perçant, un nez à croquer, une bouche ultra sensuelle, un sourire ravageur, un mèche de cheveux rebelles, un visage d’ange, une peau de bébé : autant d’atouts qui m’ont mis K.O. en l’espace d’une seconde. Des courbes vertigineuses et une démarche élégante ont finis de m’achever. Chacun de ses gestes était charmant, chacune de ses expressions était séduisante. Cette femme-enfant faussement ingénue semblait maîtriser tous les mécanismes de la séduction, tous les trucs qui font craquer un mec comme moi. Une machine de guerre, un piège à hommes... Etait-ce voulu ? Où était-ce naturel chez cette fille qui dégageait une sensualité incroyable et qui pourtant était de deux ans ma cadette ?

Et surtout : Comment ai-je pu me croire à la hauteur pour tenter de la séduire ?

(à suivre…)

La malchance du blogger....

Écrire un récit, en vue de le publier sur son blog. Y passer du temps, le peaufiner. Et au moment de corriger les dernières fautes d'ordre grammaticales, c'est le drame. Plantage de Firefox.
Dans ces moments là on a envie d'envoyer son écran s'écraser en bas des escaliers. Et puis non, il vaut mieux se dire qu'il y'a des jours sans.